Un mariage Rock N’Glam dans la brume raconté par la belle plume d’Isabelle Piriou, l’écrivaine de mariage.
Shooting d’inspiration au Château Valandraud (33)
26 septembre 2021
Le ciel est bien bas en cette fin de mois d’octobre. Au cœur du vallon de Fongaban, tout près de la célèbre cité viticole de Saint-Emilion, les rangs de vignes d’un premier grand cru classé se dessinent dans un épais brouillard. Il est neuf heures. La nature parait engourdie et peine à sortir de sa léthargie. Nous quittons la petite route qui sillonne à travers le vignoble paré aux couleurs de l’automne et empruntons un chemin de terre. Au bout de celui-ci, dans une atmosphère cotonneuse, nous distinguons un bâtiment tout en longueur. Sur sa façade, beige, élégante et tout en sobriété, se détachent les lettres d’une enseigne non moins stylisée : Château Valandraud. Contrastant avec la torpeur environnante, il semble se dégager d’une grande pièce baignée de blanc une activité fébrile. Nous franchissons la large porte fenêtre et sommes happée par un joyeux et tonitruant « Bonjour ! ». Au milieu des deux cents mètres carrés de la salle de réception, surplombant des rangs de vignes à perte de vue, Marie, perfecto, jupe plissée et boots noirs de circonstance, virevolte au milieu des tables dressées de nappes immaculées.
Marie, brainstorming pour un shooting
Nous y sommes : ce shooting d’inspiration qu’elle imagine et conçoit depuis de longs mois, reporté sur fond de crise sanitaire et de contraintes en tous genres, va enfin avoir lieu. Au terme de ses réflexions, aussi chronophages qu’énergivores, quant à sa cible, ses aspirations, son identité, ses envies, son image de marque tout en élégance et subtilité, et tout prenant en compte les particularités et talents de chacun des membres de la team qu’elle souhaite à ses côtés, elle a défini le thème de leur aventure commune : Rock and Glam.
C’est donc treize prestataires de la wedding-sphère, clin d’œil un brin provoc, qu’elle invite à faire exploser les codes traditionnels du mariage et à explorer des horizons plus originaux et affirmés. La composition d’un mood-board et d’autres illustrations de sa ligne éditoriale plus tard, elle adresse à l’ensemble des prestataires choisis un document support complet brossant l’organisation du shooting, les acteurs, certains incontournables d’autres plus inattendus, le planning qui guidera les pas de la team et les différentes variations autour de ce thème novateur. Un univers dans les tonalités de noir, doré et blanc. Des formes géométriques. Une mise en scène créative, très graphique et détonante, fruit d’un travail d’équipe minutieux, parfaitement définie jusque dans les moindres détails.
Pour incarner l’esprit de ce mariage résolument moderne, elle choisit Léa et Julien, « vrais » amoureux pour un mariage « pour de faux », couple 2.0, duo de trentenaires survitaminé, naviguant entre sensualité et complicité avec une élégance toute particulière mâtinée d’humour. Des modèles qui s’aiment et ça se voit ! Parfait pour la réalisation de ce cocktail insolite qu’est le shooting dont Marie est l’initiatrice.
Quand un château bascule en mode Rock
Ce 26 octobre 2021, le Château Valandraud va donc être le théâtre d’un mariage imaginaire décalé. Et ça tombe bien car cette pépite du vignoble bordelais, créée par deux amoureux, Muriel Andraud et Jean-Luc Thunevin il y a une trentaine d’années, occupe une place à part dans le paysage viticole local, traditionnaliste et conventionnel. Le couple hors du commun étonne. L’extraordinaire saga que ces deux ovnis écrivent à Saint Etienne de Lisse, bouscule et les mots culot, hors normes voire Bad Boy sont érigés en véritables fils rouges de leur épopée. Le lieu fleure bon la transgression et l’esprit Rock’n Roll, Marie en est sûre.
En ce tout début de matinée, la jeune femme est en pleine effervescence, un œil sur sa to-do list, l’autre sur l’accueil qu’elle réserve à chaque prestataire et le radar en action pour mettre en musique cette journée dont le timing millimétré va être méticuleusement orchestré. Rien ne sera laissé au hasard, tout est anticipé, précisément.
C’est une véritable plongée dans l’atmosphère inspirée et inspirante que la pétillante wedding-planner a imaginée, épaulée par ses prestataires de choc, avides de partager l’expérience. Elodie est à ses côtés, fidèle Partner in crime depuis leurs années d’études à l’Isefac Bachelor. Jeune femme dynamique et prête à s’investir dans des projets en tous genres, du moment qu’ils soient en rapport avec la communication et/ou, en bonus, avec le sport, la coach de Cheerleading est aux côtés de Marie pour la dimension logistique et communication de leur challenge Rock’N Glam. L’association de ces deux entrepreneures va faire des étincelles. Pour l’instant, elles avancent step by step, méthodiques et soucieuses de la chronologie envisagée. Quatre grandes tables rondes sont nappées de blanc. Sur chacune d’elle, un piédestal-support de fleurs doré trône en leur centre, des photophores aux angles aigus en verre et métal noir, un petit miroir posé sur un chevalet indiquera le numéro de la table. Marie vide une à une les nombreuses caisses de vaisselle sagement alignées dans la salle.
Amandine et son accent tout plein de soleil débarquent dans la salle de réception, en ligne droite, ou presque, de son Gers de cœur, au volant de sa camionnette. La décoratrice événementielle, voyageuse dans l’âme, passionnée par le vintage et les tapis orientaux, va mettre de côté pour l’occasion son goût pour les objets chinés et décliner son art créatif autour d’un thème résolument moderne. Persuadée que « tout se décore », celle qui est mue par le seul désir de découverte et de faire confiance à son envie, a dégoté dans les 180 mètres carrés de son show-room en mode caverne d’Ali Baba – elle ne compte plus les canapés, fauteuils, poufs qui peuplent l’ancienne usine qu’elle a investie – tout plein de trésors pour concevoir le wedding design du jour. Son œil qui frise scanne l’environnement. Habituée à conseiller et particulièrement à l’écoute, elle va accompagner Marie dans la scénographie qu’elles ont prévue, créer l’espace tel qu’elles l’ont rêvé.
Elle aussi en camionnette, mais le modèle en dessous, la fleuriste fait une rapide apparition pour déposer ses créations. Dans le froid et sous les fines gouttelettes de brume qui dégringolent, Delphine livre les centres de table, le bouquet de mariée et les compositions qui fleuriront l’arche de cérémonie. Le cahier des charges a été parfaitement respecté par celle dont la boutique Lilas Fleurs est voisine de Marie. Fleurs d’hortensia, tiges de flexigrass et épis de blés bombés de doré, roses, lys, gypsophile et chrysanthèmes blancs, symboles de l’amour pur, et quelques chatons dont le duvet est teint en noir habilleront l’espace. Contrastée, festive, graphique et poétique, la décoration florale est en harmonie totale avec l’ambiance légèrement transgressive de la journée.
Soudain, un bruit de moteur surgit d’un angle de l’immense pièce. L’auteure de ce bref vrombissement c’est Julie. Le J de Passion Déco By J. Julie la médocaine qui, après avoir travaillé la vigne pendant quelques années, a été attirée par ce métier d’artiste, s’est formée et a créé son entreprise il y a bientôt un an. Julie, c’est ce petit bout de femme, boots cloutées et sweat-shirt estampillé au nom de son entreprise, qui monte des structures en ballons deux à trois fois plus grandes qu’elle !
Une boule d’énergie elle aussi, qui « dessine dans sa tête » des compositions en ballons organiques, manipule et assemble des centaines de bulles de couleurs gonflées à bloc, et leur donne la forme qu’elle souhaite pour habiller l’espace. Noirs, blancs, dorés, petits, moyens ou très gros, elle les dompte et les sculpte à sa guise et fabrique un décor très tendance, léger et ludique, adossé à un grand panneau rond blanc sur lequel seront apposées les lettres des prénoms des amoureux du jour. Effet « Waouh ! » assuré grâce à ce nuage black and white relevé d’une touche d’or, qui siègera en bonne place sur le devant de la scène. Mais la tâche est longue. Alors, jolie Julie arpente discrètement la salle, gonflant son ballon à l’aide de son compresseur d’un côté et rejoignant l’autre côté pour le fixer sur l’arche à laquelle elle donne forme. Et ainsi de suite… inlassablement et à pas feutrés, abstraction faite de son souffleur qui rappelle sa présence.
Marie et Elodie, son précieux double d’un jour, tournent autour des tables nappées de blanc, les font valser, repèrent un faux pli, décident d’attraper le fer à repasser, agencent les couverts dorés, posent un chevalet, déposent un marque-place, reposent une serviette… Amandine est un vrai radar sur pattes également, l’œil-vert-perçant et les oreilles qui trainent, toujours prompte à porter main forte et à apporter sa touche de décoratrice. La place de chaque objet est précisément définie avec force souci esthétique et photogénique. Tout un art… de la table.
Une suite HMC entre Rock et Glamour
Marie doit abandonner ce premier théâtre pour rejoindre le deuxième pôle d’attraction de la journée. Dans le prolongement de la salle du château, se trouve le Logis Valandraud. Cinq chambres au luxe sobre et discret accueillent les visiteurs.
L’une est en pleine effervescence. Elle accueille une petite ruche qui a parfaitement et allégrement envahi l’espace. Du bois blond, des tissus aux couleurs naturelles, un mobilier épuré et moderne, le cadre du QG de Romane et Marine est doux et apaisant. La coiffeuse et la MUA sont pour l’heure entourée de Léa, Julien et d’une autre Marine. Et ça papote, et ça rit et ça travaille aussi. Un peu, beaucoup. Enfin, surtout certaines.
Car pour Julien, heureux marié fictif mais vrai amoureux de Léa, la matinée est en mode relax. Assis sur le lit, il joue les tours de contrôle et semble parfaitement à l’aise dans cet univers féminin. A la tête d’un club d’entrepreneurs dans la vraie vie, le businessman et coach en marketing commente les faits et gestes des professionnelles qui l’entourent, donnant son avis sur la coiffure de son amoureuse, s’amusant des boucles que Romane a savamment montées sur la tête de celle-ci, et prend plaisir à aiguillonner tout ce petit monde.
Léa, elle, est sagement assise face au grand miroir en pied qui occupe un pan de mur. Derrière elle se tient Romane. Enfin, Romane ET ses mallettes qui regorgent de produits de coiffage, de peignes, de fer à lisser, de séchoir…
Un véritable salon de coiffure ambulant.
C’est à Angoulême, plus précisément à Mouthiers-sur-Boëme que la future maman, forte de ses années d’expérience, a créé son entreprise il y a huit ans, l’Hair Libre. La coiffure à domicile en était à ses balbutiements et peu de professionnelles proposaient ce type de service en Charentes. Une activité qui souffrait par ailleurs d’une image surannée et pas particulièrement fun. Mais Romane a su dépoussiérer le concept et, volontaire, ingénieuse, curieuse, en perpétuelle recherche de formation et fan de la dimension nomade de son activité, elle a vite pris son essor. Les prestations pour les mariages, c’est un grand plaisir pour elle. Mais si la jeune femme aime accompagner la mariée dans sa mise en beauté lors de son Joli Jour, cela ne s’arrête pas là : « Coiffer ma mariée avec laquelle j’ai fait un ou deux essais, mais aussi des invités, des proches, des mamans, des témoins dans le cadre féérique d’un mariage, en prenant le temps de créer une bulle de calme pour cela, c’est quelque chose que j’adore. » confie-t-elle, le regard habité par sa passion.
C’est donc animée par l’amour de son métier qu’elle se penche sur Léa pour découvrir la nature de ses cheveux et finaliser avec elle la coiffure glamour qu’elle va réaliser. Marie et Romane ont bien sûr préalablement échangé et, à partir de différents modèles et photos, en fonction de la tenue et du maquillage prévus pour la mariée, elles ont défini les grandes lignes de la mise en beauté proposée. Mais la coiffeuse doit aussi adapter sa création à sa cliente du jour et permettre à celle-ci de se sentir à l’aise et en cohérence avec son style et ses goûts. Guidée par la spécialiste, Léa opte donc pour un brush bouclé sur ses cheveux qu’elle gardera lâchés.
Pendant que Romane joue du fer à friser et monte sa mise en plis avec assurance, Léa s’offre un flash-back sur son parcours et son histoire d’amour avec Julien, officiellement happé par son téléphone. La mariée du jour est un concentré de bonne humeur. Et les enfants dont elle a la charge doivent se régaler. Sa vocation ? L’animation auprès des enfants. Une belle expérience en qualité de baby-sitter attitrée au Grand Hôtel de Bordeaux ou lors de cérémonies de mariage et un poste de directrice dans l’animation lui ont donné la légitimité de s’offrir son rêve de toujours : créer sa propre entreprise. C’est ainsi que Tout Pour Vous est né, un service d’intendance dédié aux familles avec des enfants dont la promesse est de faire vivre à ces derniers des moments d’exception. Et il est évident que celle qui adore le chocolat et les déguisements doit exceller dans son activité.
Léa a croisé la route de Julien il y a un peu plus de trois ans.
Une rencontre en forme de quiproquo et surtout placée sous le signe du rire voire du fou-rire ! Et c’est à deux voix qu’ils se plaisent à retracer leurs premiers émois, croisant leurs regards chargés d’admiration. « Je le trouvais trop beau pour moi », « Elle a une telle façon de prendre soin de la relation, des choses, de l’autre et ne ressemblait à aucun autre de mes dates. » … Autant de mots tendance guimauve qui en disent long sur l’authenticité de leur relation. Une histoire relativement rapide, à leur image, mise à l’épreuve du confinement et sortie de là avec brio. Un couple aux goûts parfois opposés mais qui parie sur sa complémentarité et surtout sur une vision commune de la vie, tout en légèreté et optimisme.
L’heure défile. La mise en plis est terminée à en juger par la multitude de petites boucles qui ont envahi la tête de Léa. Romane a joué sur le côté glamour, confiant à Marine l’accent sur l’aspect plus rock afin que leur mariée soit parfaitement alignée avec le thème qui les réunit.
Pendant qu’elle passe des mains de la coiffeuse aux doigts experts de la MUA, Léa est cueillie par l’humour décapant de son compagnon : « Oh, je vais me marier avec Marie-Antoinette ! », annonce avec espièglerie le jeune homme, toujours nonchalamment posé sur le lit. Effectivement, la chevelure de Léa n’est qu’une boule formée de boucles juxtaposées, fermement tenues par des pinces. Ça, c’est une mise en plis destinée à résister au brouillard, qui, d’ailleurs, ne se dissipe pas vraiment et dont l’humidité perverse pénètre par tous les pores voire toutes les écailles de cheveux. Alors, pour Romane, pas question de laisser la météo mettre à mal sa réalisation.
Elle fait le tour du lit et confie Léa à son amie Marine. Elle lui explique l’évolution de la coiffure et requiert sa validation. Les deux professionnelles sont habituées à travailler ensemble, partenaires parfaitement coordonnées pour œuvrer de concert et en parfaite harmonie, pour le plus grand bonheur de leurs clientes.
Léa est donc invitée à faire face à Marine. La conseillère en image est magnifiquement maquillée avec une pointe de 70’S. Toute en douceur mais sachant parfaitement le dérouler des actes qu’elle va effectuer, telle une force tranquille, la dirigeante de l’entreprise qui porte si bien son nom,
M’Toi – l’atelier des femmes, accueille la mariée sur son fauteuil metteur en scène. Elle lui sourit, la met à l’aise, consciente que l’instant peut être intimidant. Léa se fait plus réservée, comme mise à nue et suspendue au regard de la professionnelle en relooking. Elle va devoir s’en remettre à elle.
Marine, c’est un peu l’illustration d’un paradoxe. Après avoir fait des études de droit, parcouru des kilomètres entre Paris, Poitiers en passant par Toulouse, embrassé une carrière de juriste et avoir vécu l’expérience de la maternité et de la vie de couple, le tout en un temps record, elle a choisi il y a trois ans, de se reconvertir pour se consacrer à ce qui l’a toujours passionnée : L’univers des femmes. Et plus particulièrement, le regard qu’elles se portent à elles-mêmes, avec la profonde envie de leur donner confiance en elles et de se révéler à elles-mêmes. Et c’est justement elle qui en parle le mieux lorsqu’elle explique qu’elle veut « mettre en connexion leur être et leur bien-être avec passion, amour et bienveillance. Révéler l’étoile qui brille. S’ouvrir à une nouvelle version de soi. Leur ouvrir une porte et leur proposer de franchir le pas. ». Tout un programme. Qu’on l’on s’imagine suivre à ses côtés, même si elle se dit « perchée » et peut être justement parce qu’elle se dit perchée. Parce que cette étincelle qui brille dans ses yeux lui donne un supplément d’âme. Un grain de folie qui titille, accroche nécessaire pour celle qui plongera dans l’aventure d’un relooking. Elle désire représenter « la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mais dans le bon sens » et termine avec une envolée optimiste : « On a qu’une vie. On la commence seule, on la termine seule. Alors, autant faire quelque chose qui nous fait du bien ! ».
Il est 10 heures 30.
Romane va se consacrer à Julien. Léa va confier son visage à Marine. Antoine, lui, est entré en scène depuis longtemps. A pas feutrés, après quelques mots de présentation soufflés à la mariée comme pour ne pas déranger, il shoote discrètement les coulisses. Son leitmotiv : attraper au vol une pose naturelle, rester en filigrane. S’il dit avoir découvert la photographie par accident, l’ancien éducateur de rue, contemplatif et amoureux de « l’Autre dans son humanité », confie être charmé par « le pouvoir évocateur et émotionnel » de cet art qu’il incarne à merveille. Capable de ralentir et d’admirer le spectacle de l’ordinaire au détour des rues qu’il sillonne, heureux de partager son amour du tango lors de milongas qu’il immortalise, aussi à l’aise dans la dimension corporate de son activité, Antoine est un vrai caméléon, empathique à l’extrême, patient et rassurant pour ses modèles. Le mariage est un pan de son métier qu’il défriche depuis quelques années, se plaisant à mettre en lumière la vie qui se dégage de ces moments exceptionnels.
Armé de ses deux boitiers solidement arrimés à la sangle qui entoure son buste, il se faufile dans les backstages en silence, sourit à son modèle en guise d’approbation, l’encourage d’un regard ou de quelques mots délicats. En accord avec Marie, ils ont établi la liste de toutes les prises de vue nécessaires à la couverture de ce shooting d’inspiration. Et les préparatifs sont des moments précieux à immortaliser pendant lesquels il va saisir l’intimité des mariés, ressentir la pression des derniers instants, la transition avant le grand saut dans l’aspect plus officiel de la journée. Une bulle à part dont l’intensité émotionnelle est à fixer pour se souvenir et vibrer à nouveau.
Ainsi, la mariée dans les mains de Romane puis sous les pinceaux de Marine font partie de ces mises en scène dont il est friand. Léa oublie l’objectif et ne perçoit pas le très léger cliquetis de son appareil. Tout est mitraillé, des mariés aux professionnelles en passant par les détails de leur matériel ou des nombreux accessoires. Il se fraie un chemin entre le lit double qui occupe une grande partie de la chambre, les valises de la coiffeuse, les tenues exposées sur les cintres, le halo de lumière sur trépied de la maquilleuse, et ses très nombreux flacons et autres fards en tous genres.
La chambre bruisse de mille bruits, les conversations se croisent et la petite voix d’une autre Marine se fait entendre. « Marine la pâtissière », se présente-t-elle. Élue par Marie Cake Designer attitrée du shooting, elle a réalisé une œuvre sur quatre étages en respectant bien sûr le code couleur de circonstance. Spectaculaire, son gâteau tout de noir vêtu, rehaussé de feuilles d’or, est une œuvre d’art qu’elle peut mettre au palmarès de sa toute jeune entreprise située au Haillan.
Elle aussi a un parcours riche et atypique. Elle aussi est animée par la passion de son métier. Elle aussi s’était destinée à une tout autre carrière mais elle aussi a choisi de se laisser embarquer par son instinct et ses envies. Après des études dans le marketing sportif, puis une -longue-escapade au Canada, Marine a travaillé chez un grand équipementier sportif. Pâtissière amatrice, elle a régalé ses proches jusqu’à ce qu’elle accepte d’entendre les conseils de son compagnon, persuadé qu’elle doit laisser s’exprimer son talent. Ni une ni deux, elle met tout en œuvre et en avril 2021 monte sa propre entreprise, CAP et ateliers de Cake Design validés. Créations By Marine est né et a rapidement suscité l’intérêt d’une clientèle de plus en plus tentée par la personnalisation de gâteaux d’exception, symbolisant des lieux, des objets, des hobbies et des occasions particulières.
Artiste et créatrice d’émotions, la pétillante et joviale Marine rencontre ses futurs mariés longuement, les interroge… tout aussi longuement, curieuse de leurs goûts bien sûr mais aussi de l’ambiance, de l’esprit de la cérémonie, jusqu’à la robe de la mariée afin que tout soit en cohérence et personnalisé jusque dans les moindres détails. Plébiscitée par ses clients, approchée par les traiteurs, le développement de la petite entreprise parait tout tracé et l’engouement de sa cheffe passionnée n’y est surement pas étranger. Mais alors, que fait marine dans la chambre des préparatifs des mariés ? Ne cherchez pas, elle est une amie très proche de Marine, la MUA, et fonctionne aussi très bien avec Romane. Heureuses de reformer leur trio rayonnant à la bonne humeur contagieuse, les trois jeunes femmes font régner dans la pièce une atmosphère à la fois légère et concentrée.
Car il en est une qui, entre deux éclats de rire, est ultra focus sur son sujet, c’est Marine. Le visage tendu vers Léa, lèvres serrées, prenant du recul après chaque coup de pinceau et autre beauty blenders pour mieux évaluer son travail, elle compose « un maquillage de star, dit-elle. De Marie-Antoinette on va passer à Beyonce ! ». Après avoir découvert et analysé précisément le visage de son modèle, sachant parfaitement l’effet qu’elle souhaite donner à son make-up, elle adapte son travail. Elle créé un teint subtil et lumineux puis décide de mettre les yeux de sa mariée en valeur grâce à un « smocky doux ». Elle finalise son œuvre en posant un rouge vif et puissant « pour le côté rock », précise-t-elle, et ajoute quelques paillettes, sans lequel ce shooting Rock n’Glam n’en serait pas un, grâce à un trait de liner doré sous les yeux de Léa.
Il n’y a pas que Marie qui jongle entre les deux espaces de travail, soucieuse de reposer le cadre régulièrement et de valider les étapes. En effet, arrivée en droite ligne de la salle de réception, Elodie vient proposer quelques douceurs à l’équipe HMC en place et en profite pour faire le point sur l’évolution des préparatifs.
Le séchoir de Romane a repris du service. En parallèle de Marine, la coiffeuse s’occupe de Julien. Elle propose à celui-ci une interprétation du style qu’elle lui verrait bien porter pour la suite de la journée, lui demande son aval, le laisse manipuler ses cheveux à sa guise, préférant qu’il les positionne « comme il le sent » afin qu’il « soit à l’aise avec sa tête ». Puis, au top départ du jeune homme, elle laque largement la coiffure, assurant une tenue là aussi à toute épreuve, du moins à celle du brouillard qui, au grand désespoir de Marie, ne se lève pas. Seul Antoine se ravit de l’atmosphère brumeuse, arguant qu’il affectionne particulièrement cette luminosité qui « d’un point de vue graphique est très intéressante et qui ne donne pas de cocards sous les yeux… ». Soit. Et il conclue : « Il faut savoir tirer le meilleur de chaque situation et s’adapter à la nature ». Ça, c’est dit.
Tutus, perfectos et paillettes pour une team endiablée
Les préparatifs vont franchir un grade supplémentaire sur l’échelle de l’excitation, celui de l’enfilage des tenues de cérémonie. Antoine, fil rouge de la journée, indispensable sur tous les fronts, explique aux mariés qu’il va les accompagner dans cette phase. Dans l’anticipation, il a déjà fait un tour d’horizon de la chambre dans laquelle la scène suivante se déroulera. Il a repéré les angles, la lumière, les points de vue dont il va se servir pour shooter.
Marie revient, feuille de route à la main. Julien hésite pour sa chemise : col Mao ou plus classique. Antoine a bien son avis mais tient à ce que la chef d’orchestre de la journée acte le choix. Et c’est chose faite. Par rapport à la veste en cuir que le marié portera, ce sera un col Mao. Sa tenue, qui a déjà fait l’objet d’un choix, est donc validée définitivement. Un pantalon noir complètera l’ensemble. Quant à Léa, elle portera pour la cérémonie un perfecto noir, un haut blanc, des boots dorés et un élégant tutu blanc, tout droit venu de la justement bien nommée Tutullerie.
C’est avec Harmonie, la créatrice pleine de vie et de peps de cette maison de couture bordelaise, nichée au cœur du quartier des Chartrons, concept store unique en son genre, que Marie a choisi un tutu blanc. Artisane de créations sur mesure dans le respect du savoir-faire français, Harmonie conçoit ses tutus comme de véritables pièces de haute couture. Légère, symbole de liberté et de féminité, la jupe choisie sera dans la tonalité de ce mariage un brin excentrique. Et l’occasion est trop belle pour ne pas s’en saisir : Marie et Harmonie ont également choisi de proposer à l’officiante de la cérémonie laïque de revêtir une pièce de la collection, raccord avec la tenue de la mariée. C’est avec délice que Sylvia, alias Sissi, portera également un tutu doré et un haut noir. Le thème est donc respecté avec un soin particulier.
Antoine et Marie reprennent ensemble les différents clichés à réaliser afin de ne rien perdre de ce temps fort qu’est l’habillage des mariés. Une vague d’émotions à immortaliser, un temps suspendu, un entre-deux où les futurs époux quittent une première peau pour doucement se glisser dans un nouveau rôle, tant espéré. « On va se faire notre petit cinéma. Bien sûr, aujourd’hui, on va faire quelques mises en scène et en retourner certaines si besoin. » : c’est ainsi qu’il introduit d’une voix douce et avec un large sourire, la phase suivante. Proche de ses sujets du jour, avec le souci permanent de les mettre à l’aise et de leur offrir un cocon de bienveillance dans lequel ils peuvent se mouvoir sans gêne ni sur-jouer un rôle : le photographe excelle. Il sait qu’il a davantage de latitude que lorsqu’il réalise sa prestation sur un mariage en temps réel, exercice beaucoup plus stressant « où tout va très vite et où il faut attraper les scènes au fur et à mesure », dit-il. Encourageant, apaisant, il se fait guide et initiateur de certaines poses mais sait aussi saisir au vol une attitude spontanée, révélatrice d’un état surpris au naturel.
Julien habite son rôle à la perfection, n’ayant aucun mal à se glisser dans la peau du futur marié. Un régal pour Antoine. « Pas mal ! », s’exclame ce dernier. Puis il poursuit, suivant le modèle dans ses mouvements : « Ah oui, ça c’est très bien. Regarde devant toi s’il te plait. ». Julien évolue avec simplicité, Antoine lui donnant quelques consignes pour l’orienter. « Peux-tu te centrer par rapport à la fenêtre s’il te plait Julien ? ». Progressivement, il l’immerge dans les conditions réelles de préparatifs de mariage, ambiance un peu plus stressante pour la suite de son scenario : « Ce sont les derniers instants. Tu sens la tension qui monte. Tous tes potes sont là. Tu sais que tu vas voir toute ta famille. Et tu t’accordes une dernière petite pose, en mode pensif. ». Rodé en la matière, l’artiste n’a aucun mal à imaginer les scènes et l’état émotionnel des mariés à ces instants précis.
Julien navigue entre la chambre et la très belle terrasse en surplomb des rangs de vignes du vallon, paré de couleurs automnales. Antoine est à l’affut des angles qui permettent de valoriser l’environnement majestueux dans lequel il travaille. Le ciel argenté renvoie une lumière qui contraste avec la chaleur des tons déclinés par les feuillages flamboyants de la nature environnante. Le bois blond de la chambre, la dominante claire de la décoration rehaussée de quelques touches de bordeaux permet la mise en valeur du modèle dont la tenue noire et blanche contraste. « Une certaine forme de liberté va s’enfuir. Tu vas avoir une pression de dingue. Tu es en mode attente et introspection. ». Le photographe décrit parfaitement l’état d’esprit dans lequel Julien serait dans pareil moment. Pour le vivre côté coulisses avec les mariés, il sait par quels sentiments ils sont traversés. Et c’est ainsi qu’il peut les accompagner avec humanité et douceur.
Léa, petite souris, se poste dans l’entrebâillement et assiste au shooting, admirant son homme qui évolue avec facilité dans cette atmosphère à mi-chemin entre virtuel et réalité. Il faut dire que le jeune chef d’entreprise, coach dans l’âme, a le verbe facile et est habitué à capter l’attention. Regard rieur, sourcil en accent circonflexe, attitude accrocheuse, charmeur sans en avoir l’air, son charisme fait le bonheur du photographe.
La séance se termine. « Il me faut une dernière photo d’une interaction avec ton miroir », propose Antoine à Julien. Ce dernier cliché, face à une glace dans laquelle Julien a du mal à se refléter du fait de sa grande taille fait sourire les acteurs de la pièce et ouvre la porte à l’entrée en scène de la mariée. Marie est à nouveau présente. Re visitant le maquillage, la perfection de la tenue, la coiffure, posant une épingle pour ajuster la jupe, son regard balaie l’ensemble de chaque tableau. Romane a pris soin de soutenir les boucles blondes de son modèle en fixant une voilette, « petit truc qu’elle a emprunté à grand professionnel », confie-t-elle. Ainsi protégée de l’humidité ambiante, la cascade bouclée et laquée est toujours aussi belle. Pour les photos d’habillage, elle restera sagement retenue et la chevelure de Léa ne sera libérée qu’à la dernière minute.
Tutu virevoltant, haut blanc, boots dorées clinquantes, le tableau est ravissant. Antoine prend soin de préciser à nouveau à Léa le type d’ambiance qu’il veut créer pour ce moment créatif. « On va faire comme au cinéma. On refera peut-être certaines scènes sous différents angles. Tu restes naturelle. ». Léa se transforme en mariée d’un jour avec facilité et bonne humeur. « Super tes mains à l’instant. », enchérit le photographe. « Tu vas mettre tes chaussures, puis les enlever et… les remettre ». Avec humour et gentillesse, il guide et conduit son modèle vers les plans qu’il souhaite réaliser.
Marie vérifie, assiste, valide, oriente puis… s’éclipse pour rejoindre le reste de son équipe de choc. « Je vais ouvrir pour prendre du recul pour ma photo. Il risque faire un peu froid. », « Parfait, j’adore ton sourire à cet instant précis. », « La scène me plait beaucoup. On peut la refaire ? ». Antoine saisit toutes les poses offertes par Léa. « C’est vrai, c’était bien ? », s’inquiète la jeune femme, perfectionniste et pas franchement rassurée sur ses premiers pas de modèle. Mais grâce aux mots susurrés par Antoine, elle s’amuse et joue avec l’objectif. Julien, discret, allongé sur le lit, photographie son amoureuse, ravi de la voir prendre du plaisir dans cet exercice. « Super, bravo, continue comme ça. Waouh, ton regard est cool, je prends ! Reste naturelle, fais des gestes sans trop réfléchir. » : le photographe fait le plein d’images authentiques et simples, comme il les affectionne.
Léa a revêtu son perfecto. Antoine shoote quelques détails et briefe à nouveau ses sujets pour l’étape suivante. « Pour les photos de couple, je veux de la connexion. Et se connecter ce n’est pas forcément s’embrasser. Ça va passer par vos yeux, vos gestes. Quand je dirai : connexion, soit vous vous regarderez, soit vous vous toucherez mais le plus important c’est que l’on sente qu’il y ait de la connexion entre vous. ». Ce sera son maitre mot pour les photos de couple que Marie veut recueillir pour illustrer son shooting d’inspiration, avec l’accent mis sur la beauté du Domaine de Valandraud et sur la création de la Tutullerie portée par Léa.
Pour l’instant, la cheffe d’orchestre de la journée leur ordonne gentiment mais fermement de rejoindre l’équipe pour une rapide pause déjeuner. « D’accord et après c’est là que tu as commandé le soleil, hein Marie ? », ironise Antoine.
Ambiance fantasmagorique pour une cérémonie ébouriffante
Car en ce tout début d’après-midi, le grand absent du jour n’a toujours pas montré le bout d’un rayon. Et son absence empêche le réchauffement des températures. Il fait froid et bien sombre en ce début d’après-midi. La terrasse est mouillée, les chaises blanches installées en rangées pour la cérémonie sont ruisselantes. Amandine et Elodie finalisent la scénographie de la cérémonie d’engagement. Elles n’osent pas sortir les étoffes dorées et noires qui seront posées au dos de chaque chaise, à l’extrémité de chaque rang, de peur de les retrouver trempées. Mais leur sourire et leur bonne humeur ne sont en rien entachés. Fidèle à ce qu’elle a imaginé, Amandine pose les éléments de sa wedding décoration.
De nombreux photophores en verre transparent, de forme tubulaire ou cubique, sont disposés en quinconces avec en leur sein des bougies noires et blanches. Ainsi dressés, ils figurent une allée qui mène à l’arche de cérémonie. Incontournable et très sobre, la structure en bois naturel se veut symbolique du futur foyer des mariés. De forme triangulaire, relativement atypique et résolument moderne, elle s’élance vers les nuages, donnant un effet très graphique à la scène à venir, représentant détermination et direction. Posée au bout de la terrasse, elle semble s’ouvrir sur les rangs de vignes à perte de vue, comme figurant la perspective de la nouvelle vie que les mariés vont construire. Stabilité. Équilibre. Harmonie. L’arche se dessine comme un passage entre le présent et l’avenir.
Deux bouquets posés chacun sur un montant, l’un en hauteur, l’autre en contrebas, complètent et habillent la structure. Lilas Fleurs a choisi des roses blanches et du gypsophile qu’elle a conjugués aux fleurs d’hortensias et aux feuillages, certains bombés de doré d’autres de noir. La mise en scène, dynamique et affirmée, à l’image de la créatrice de Cocotte et Coquette, est parfaite et Marie, Amandine et Elodie peuvent ainsi peaufiner les derniers détails, attendant la maitresse de cérémonie. Pour l’instant, l’officiante est en loge HMC, entre les mains expertes des deux artistes en make-up et coiffure.
Marine n’a encore jamais rencontré son modèle. Elle va donc rapidement analyser la forme de son visage et lui proposer un maquillage adapté à la tonalité du shooting et bien sûr au style et aux gouts de Sylvia. Les deux prestataires se dévoilent, se questionnent et saisissent l’opportunité de cette pause pour se connaitre plus amplement. C’est aussi cela le charme et l’intérêt des shootings d’inspiration. Des occasions rêvées pour approfondir une connaissance parfois virtuelle d’artistes de la wedding sphère avec lesquels il peut être très intéressant de partager des pratiques et des expériences professionnelles.
Tout en jouant des pinceaux, Marine écoute la volubile, fun et pétillante officiante. Influencée par ses origines basque et médocaine, Sylvia a un parcours original, comme bon nombre de professionnels présents sur l’événement et « a plusieurs chapitres à sa vie », dit-elle. Des rêves d’enfance d’être vétérinaire, des études d’ingénieur et des années d’expérience dans le monde aéronautique ne la prédestinent pas vraiment à la poésie de l’écriture de cérémonies d’union. Mais les hasards de la vie et surtout une amie qui lui propose de l’accompagner à un salon du mariage, la propulsent au cœur d’une rencontre décisive avec une figure de l’office de cérémonie d’engagement. Un coup de foudre professionnel qui lui ouvre grand le champ des possibles et dont Sylvia se sert comme d’un tremplin pour « enfin trouver du sens à (sa) vie professionnelle. ». La jeune femme est une passionnée et ça se voit, ça s’entend, ça se vit. Elle crée son activité sous le nom des Cérémonies de Sissy et s’épanouit pleinement dans sa nouvelle activité.
L’amoureuse du Médoc, qui déplore que l’on n’en connaisse pas tous les trésors qui s’y cachent, est passionnée par ce doux métier grâce auquel elle rencontre des couples prêts à vivre leur union sous une forme moins traditionnelle. C’est au cours de plusieurs mois de préparation et au fil des entretiens qu’elle partage avec ses amoureux, qu’elle conçoit ses offices avec le souci de la personnalisation maximale. Son credo ? « Savoir qui sont les amoureux dans leur singularité mais aussi qui sont-ils à deux » et les rencontrer dans leur ADN afin d’écrire la cérémonie qui les révèle.
Pour Léa et Julien, elle a « construit un petit truc », comme elle l’explique modestement et l’a consigné dans un très beau livre aux enluminures dorées, tout à fait dans le thème du jour. Mais elle n’en dévoilera rien jusqu’à la célébration, tout comme elle le fait lors de ses prestations, ne satisfaisant la curiosité de ses mariés qu’avec le thème et les axes de rédaction qu’elle s’est donnés. Marine élabore un maquillage nude et lumineux et Sissy valse d’un fauteuil à l’autre pour confier sa chevelure blonde à Romane. Une fois de plus, les deux artistes n’ont pas besoin de mots pour prendre le relai l’une de l’autre et réaliser une mise en beauté totale en parfaite cohérence. Quelques boucles glamour et la jolie officiante n’a plus qu’à enfiler le tutu doré qui lui est destiné. Des stilettos, un haut et un perfecto noirs lui donnent une pointe Rock’n Roll parfaitement de circonstance et voici une fée clochette prête à célébrer l’amour.
L’amour, pour l’heure, est dans les vignes.
Antoine se fait explorateur du domaine viticole et a embarqué les mariés avec lui. Des bords de la piscine naturelle au petit salon du Logis Valandraud, du balcon de la suite nuptiale au chai bioclimatique très design et moderne, il cueille tous les instants de « connexion » qu’il a suggérés juste avant. Et le couple qui s’aime devant son objectif l’inspire particulièrement. Naturel comme il l’affectionne, le duo le surprend, s’embrasse, s’affiche, ose : un festival de poses au milieu des feuilles qui jonchent le sol et le couvrent d’or. « Peux-tu prendre Léa dans tes bras, Julien ? Oui, comme ça. Ah, parfait, garde cette posture fiérote ! Super, c’est cool, prenez une posture confortable surtout ! ». Omniprésent et toujours soucieux du bien-être de ses modèles.
Mais il se fait tard et même si le soleil commandé par Marie tarde un peu, il faut rejoindre la terrasse, un brin humide mais prête à les accueillir. Un petit camion aux couleurs très rock a rejoint la joyeuse équipe : le Sando Truck. A son bord, sous le néon flashy récemment acquis, Hugo et Gabriel. Deux potes bourrés d’énergie, la bonne humeur et l’optimisme en bandoulière, le sourire en prime. En quête d’une idée de sandwich originale, ils ont développé un concept encore peu connu en France, directement inspiré d’une recette traditionnelle japonaise : le katsusando. La suite, ils l’ont écrite à l’allure grand V. Les deux compères, forts de leur formation hôtelière, de leurs connaissances en gestion et marketing dans le même secteur et de nombreuses expériences dans la restauration se sont lancés il y a quelques mois sur les routes de la région, voire au-delà. Aux aguets de la moindre opportunité, curieux et explorateurs au fond d’eux-mêmes, ils ont toutes les qualités pour que leur ascension déjà fulgurante les amène très loin.
Leurs Sandos « revisités à la française » sagement empaquetés dans du papier kraft régaleront donc les mariés lors d’un brunch organisé au lendemain des noces. Et, en bonus, le duo dont le tee-shirt porte haut les couleurs de leur belle entreprise, se targue de prôner respect de l’environnement, démarche écoresponsable, approvisionnement local, affiliation à l’association planète.org et récupération des déchets. Que demander de plus ? Ah si, les propriétaires du petit camion noir, rouge et blanc ont érigé en ligne de conduite de transformer eux-mêmes tous leurs produits, d’origine française, éthique oblige. « Tout sauf… les galettes de pommes de terre. La friteuse s’en souvient encore ! » confie Hugo avec humour.
L’équipe au complet est positionnée sur la grande terrasse, aux allures de patinoire. Marie, à la tête de cette belle aventure commune, propose à Antoine de réaliser un cliché souvenir. Personne ne se fait prier et l’espace de quelques secondes chacun adopte des poses entre Rock et Glam et surtout déjantées. Petit sas de décompression pour des prestataires unis autour de leur soif de créativité, dans une journée au timing précis et à l’organisation bien huilée. Puis « les Marine » et Romane quittent le Château, heureuses d’avoir été invitées à partager ce shooting mémorable. Emplies par le visage radieux de leur wedding-planner en titre. Marie est satisfaite du résultat, l’exprime et en est très reconnaissante. Presque émue et certainement soulagée, elle remercie une partie de son staff avec lequel elle vient de tisser un lien fondateur. Mais ce n’est pas fini et les derniers actes de son scenario s’annoncent tout aussi prometteurs.
AC/DC pour une entrée « comme vous êtes ! »
« Là-bas, dans le ciel, tout au fond, il y a une bande de ciel bleu ! » : Campée sur le carrelage beige et surtout trempé de la terrasse, Amandine piste tout et, optimiste et montée sur ressort, elle instille un peu d’espoir en prévoyant un léger changement de temps à venir. Passant outre le climat quelque peu humide, la décoratrice et Marie décident d’allumer le feu. Ou du moins les mèches de la multitude de bougies qui parsèment l’allée centrale. Mission chahutée par la brise un poil perverse qui se charge de glacer l’atmosphère et d’éteindre les étincelles mais les filles y mettent toute leur foi et parviennent à illuminer la scène.
A propos de scène et de réchauffement d’ambiance, la tourbillonnante Sissy, le tutu doré froufroutant légèrement au vent et contrastant avec la grisaille environnante, se met en place. Pimpante et rayonnante, elle est bien décidée à accueillir ses mariés et à les célébrer chaleureusement. « Vous allez faire votre entrée en mode rock, ou en mode comme vous voulez d’ailleurs. C’est votre cérémonie ». Mais, espiègle et toujours prête à surprendre, elle suggère d’accompagner l’entrée des mariés avec un tonitruant « Highway to hell ». Qu’à cela ne tienne, Elodie saute sur l’occasion et balance le son. Léa et Julien chaloupent et avancent vers l’arche de cérémonie sous les notes tendance hard rock d’un célèbre groupe australien. Les scintillements des bougies vacillantes, l’ambiance feutrée imposée par la brume toujours présente, le dessin des arbres aux allures fantasmagoriques, la jupe vaporeuse de Léa associée à son blouson en cuir noir pour une tenue sensuelle et affirmée, le tout sur fond d’AC/DC, l’inspiration Rock et osée souhaitée par Marie est réelle.
Son livre ouvert à la main, son large sourire en étendard, Sissy plonge son regard dans celui de ses mariés et les entraine dans la magie de ses mots. Ensemble, ils vont vivre un concentré de cérémonie d’engagement, quelques lignes inspirées par leur parcours et leurs personnalités. Chair de poule assurée. Antoine est en place. Spectateur privilégié des émotions que l’on sent poindre.
« Léa et Julien, vous êtes deux personnes aux valeurs fortes et très ancrées : transparence, ouverture, fun font partie de vos essentiels. Le mouvement est un indispensable pour chacun de vous. Ce mouvement n’est d’ailleurs pas toujours coordonné quand il s’agit de chorégraphie parait-il. ».
Elle a visé juste et les amoureux sourient, se reconnaissent dans ce rapide portrait que l’officiante a composé pour eux.
« Vous vous rencontrez virtuellement sur Tinder avant cette première rencontre « en vrai » des plus improbables. ».
Toujours ancrée dans leurs yeux, attentive à leurs réactions, Sissy passe de l’un à l’autre, s’adressant à chacun avec empathie et bienveillance. Elle poursuit : « Léa est touchée par ta gentillesse et ta prévenance Julien. Elle s’est tout de suite sentie considérée et importante. ».
Le marié est cueilli et comblé par ces quelques mots, expression des ressentis de sa douce. Léa baisse les yeux, comme pour masquer son émotion. Il en rit. Antoine fixe l’instant, certain de tenir là un peu de l’air « fiérot » dont il parlait quelques minutes avant. Un paravent comme un autre.
« Julien tu es conquis par son côté Margot Robbie. Tu sens, tu ressens, tu pressens que ce sera du sérieux. Léa, il aime la façon que tu as de l’aimer. Il se sent précieux grâce à cela. ».
Touchée, coulée. Léa et l’assistance ne font plus qu’un, unies dans le même trip. De sa voix douce, Sissy distille son discours personnalisé au plus haut point.
« Vous savez quoi ? Je suis certaine qu’une petite flamme (aujourd’hui bien plus grande) s’est allumée à ce moment précis. Aussi, pour matérialiser et vos tempéraments et le lien qui vous unit, je vous invite à allumer cette bougie grâce à ces deux zippos. ».
Avec subtilité et grâce, l’officiante amène le couple vers un rituel parfaitement en harmonie avec le thème choisi. Marie a tout prévu et apporte les deux briquets tempête de rigueur. Un doré et l’autre argenté. Objet mythique, fétiche et présent sur les plateaux de Réservoir Dogs comme dans les actions du jeu Tomb Raider, il est parfaitement raccord avec la mise en scène. La wedding planner qui a décidément tout anticipé, s’avance avec une bougie, dorée, of course, et laisse Sissy expliquer le sens de ce premier rituel.
« Les zippos représentent votre personnalité. La bougie, votre amour partagé et votre volonté d’avancer ensemble dans la vie à la lueur de cette lumière douce, chaleureuse et rassurante. ».
Le timbre de sa voix est aussi délicat et posé que les mots qu’elle prononce. Les mariés sont avec elle, comme dans une bulle, ils communient. Sissy présente la bougie et les amoureux allument ensemble la flamme symbolisant la lumière qui va guider leurs pas dans leur nouvelle vie. Moment So Poetic ! Antoine, perfectionniste jusqu’au bout de l’objectif, demande à ce que cette scène si esthétique soit rejouée. Il tient à ce que ses clichés révèlent toute la beauté du rituel choisi et illustrent les émotions de chacun. Les acteurs ne se font pas prier tant le plaisir de partager cette métaphore est grand. C’est un pur bonheur. L’officiante dépose délicatement la bougie dans un long photophore et place celui-ci entre les époux.
Sissy poursuit sa célébration, son livre ouvert entre les mains. « Vous vous rejoignez sur vos métiers « passion ». Léa en tant que directrice dans l’animation. Julien en tant que Businessman résolument orienté sur la performance. La tienne et celle des autres. Vous êtes de vrais challengers, des voyageurs et des épicuriens curieux de nouvelles découvertes. Londres et le Pays basque, entre autres, font partie de vos terrains de jeu favoris et me font invariablement penser à ce mot : Apéro. ».
Les mariés sont démasqués ! Ils rient de voir soulignés leurs traits de personnalité et s’amusent de clin d’œil subtil de leur officiante. Peut-être qu’ils comprennent aussi la transition qu’elle va leur proposer fort habilement.
« Aussi je vous propose un moment de création fort à propos grâce à la confection de votre cocktail d’amour. ».
C’est ainsi qu’elle introduit le second rituel, plus ludique mais tout autant représentatif de leur couple et de la manière dont, tous deux, ils forment un tout bien plus fort que ses individualités. Marie remonte l’allée avec le shaker transparent et les verres à cocktail de forme triangulaire. Elle confie ces derniers à Sissy et invite Julien à secouer le mélange dont la couleur rappelle le tutu de l’officiante. Coordination parfaite. Concentré mais joueur, complice de Sissy, le marié shake le breuvage et Marie, témoin d’un jour, le verse dans les verres. Les mariés trinquent puis, entrelaçant leurs bras pour encore davantage illustrer leur communion, dans une pose romantique à souhait, ils dégustent le planteur qui les définit parfaitement.
A nouveau, Sissy leur offre de vivre une jolie parenthèse, épicurienne cette fois, véritable note d’humour et de légèreté, à l’image du duo célébré. Antoine, témoin aux premières loges, se régale : les mariés plaisantent et coopèrent avec beaucoup de plaisir, ne refusant pas ces quelques gouttes qui réchauffent les cœurs et… les corps !
Sissy s’achemine vers la fin de son cérémonial. « Jour après jour, vous avez appris la tolérance et l’écoute de l’autre pour grandir et vous élever ensemble. Je vous propose donc d’échanger symboliquement ces anneaux en imaginant le chemin que vous avez déjà parcouru et celui qu’il vous reste à parcourir. ».
Marie entre à nouveau dans le champ. Les alliances, créations de la joaillerie Hebert, sont posées dans une boite en verre hexagonale, entourées de gypsophile. Une bague en or jaune surmontée d’un solitaire doré et de deux petits diamants pour Léa, un anneau en or blanc légèrement travaillé pour Julien. Des bijoux à la fois délicats et originaux. Julien prend un peu de recul, comme pour accentuer le fait qu’il s’agit d’une mise en scène « pour de faux » et qu’il ne se prend pas au sérieux et passe l’alliance au doigt de son amoureuse. Léa est davantage immergée dans son geste, y percevant une symbolique forte sans doute. Mais très vite, fidèles à eux-mêmes, ils s’en amusent et éclatent de rire. « Je vous déclare non mariés ! », appuie l’officiante. Le photographe, soucieux de son reportage, les invite à recommencer et fixe à plusieurs reprises le baiser qui vient sceller la cérémonie et leur union. Elodie, Marie, Amandine et Julie sont sous le charme de ce temps suspendu où le charisme des amoureux conjugué à la verve de l’officiante ont séduit la petite assemblée.
D’une réception qui scintille à la magie de l’heure dorée
Marie et Antoine refont le point sur les différents plans à fixer en images. Ensemble, ils prévoient la suite du shooting. Afin de mettre en valeur le travail réalisé par les différents partenaires, Antoine complète son reportage en se concentrant sur les détails de la décoration imaginée par Amandine, jouant du gros plan et mettant en valeur la créativité de Cocotte et Coquette. Et c’est avec les mariés qu’ils réalisent la mise en scène suivante : la découverte de la salle de réception. La papeterie est très élégante, conforme à l’ambiance de l’événement, partie intégrante de la décoration. En effet, Marie a choisi de créer les faire-part, menus, marque-place et autres numéros et plans de table dans les tons de noir, blanc et doré. Antoine shoote les différents supports papier stylisés et modernes, parfaitement cohérents au niveau graphique et couleurs.
Les mariés, sous l’objectif du professionnel, posent autour des tables puis s’avancent vers le magnifique wedding cake conçu par Marine. Marie ayant une idée précise de l’endroit où la pièce sera mise en valeur, elle a demandé à la Cake Designer de bannir le blanc afin que son œuvre ressorte parfaitement sur le grand panneau blanc où scintillent en doré les prénoms des mariés. L’effet est grandiose et sublimé par les cierges magiques auxquels Marie a pensé pour ajouter une dimension féerique à l’ensemble. Amandine, Elodie et Marie se saisissent de briquets, Antoine se tient prêt pour une prise rapide et efficace (« Attention, c’est one shot ! » prévient-il). Léa et julien se postent derrière le gâteau à étages. Juste avant de faire briller le décor, Julien ouvre une bouteille de champagne toute de noir vêtue et remplit deux flutes au design très épuré. Le top départ est donné. Rapidement, les cierges sont allumés et les étincelles envahissent les différents étages du gâteau. Magie assurée. Une nouvelle fois, les amoureux trinquent sous l’œil d’Antoine qui s’empresse de saisir ces explosions de lumière et de joie. Les mariés sont parfaitement détendus et profitent de l’euphorie ambiante. Marie est heureuse. L’effet est tel qu’elle l’a imaginé. La Balloon Designer savoure également le rendu de sa structure grandiose.
Marie propose alors au photographe de shooter le plan d’après : sur une table nappée de blanc, elle a réuni un grand cadre noir dont les cases illustrent les plans de table, des photophores en verre et métal doré de forme géométrique, l’écrin qui accueille les alliances, le bouquet de mariée, les différents éléments de papeterie et le livre du récit de mariage des amoureux. L’harmonie scénographique est totale. Quelques plans des mariés à table complètent le listing des photos puis il est l’heure pour Léa de revêtir sa tenue suivante.
Elle s’éclipse et réapparait très vite. Elle a troqué ses boots dorés contre des Converse noires, et son top blanc contre un t-shirt noir : mode détente et lendemain de mariage. Julien adopte aussi un look décontracté en enfilant un t-shirt uni blanc qu’il laisse négligemment sortir de son pantalon. Il a gardé ses tennis noir et blanc, toujours de circonstance. Petit clin d’œil suggéré par Harmonie, ils habillent leurs regards de lunettes rouges en forme de cœur. La fun attitude est de rigueur. Et ça tombe bien : la brume s’est totalement évaporée.
L’astre tant espéré a daigné sortir de derrière les nuages. La luminosité de la fin de journée colore les acteurs de tons chauds, donnant une atmosphère encore différente et particulièrement bienvenue pour interpréter le scenario du lendemain.
Léa et Julien, escortés par leur photographe, se dirigent alors vers Hugo et Gabriel. Les joyeux propriétaires du Food Truck en charge du brunch leur ont concocté un menu découverte tout plein de saveurs étonnantes, mêlant inspirations japonaise et française. Sandos, starters, desserts : rien n’est oublié, l’expérience s’annonce surprenante. Heureux de réaliser leur prestation devant l’œil professionnel d’Antoine, le duo joue sa partition parfaitement rodée, naviguant méthodiquement dans l’espace restreint et optimisé de leur camion au logo simple et efficace. Les mariés, décontractés et galvanisés par la bonne humeur contagieuse des deux cuisiniers, décident d’inverser les rôles. S’en suit une session improbable pendant laquelle Léa et Julien passent derrière les fourneaux, sous l’œil amusé de Gabriel et Hugo qui en profitent pour leur subtiliser les lunettes de soleil non moins décalées. Antoine est là, prêt à figer ces instants aussi ludiques que fugaces, si représentatifs d’un lendemain de noces, lorsque les mariés se détendent et profitent de leurs invités.
Mais la journée touche à sa fin. Antoine guette la lumière. Il sait que la fameuse Golden Hour, cette heure dorée qui précède le coucher de soleil, va lui offrir un cadre rêvé pour les dernières images qu’il doit réaliser. Les mariés ont revêtu leur tenue de cérémonie à nouveau et filent vers les rangs de vignes. Antoine est prêt à déclencher car le laps de temps est court et les couleurs changent très vite. Il n’a plus besoin de leur parler de connexion, ils sont en osmose totale. Il va pouvoir capturer les derniers clichés dans une ambiance magique. Bouquet final d’une journée extraordinaire. Julien en profite pour chahuter et se lâcher, le regard coquin et charmeur. Léa hésite entre attitude pensive ou plus mutine. Arpentant le domaine, le trio n’en finit pas de faire durer le plaisir. Apothéose d’une épopée commencée dans la grisaille humide d’un matin d’octobre.
Non loin d’eux, les prestataires retirent le décor, dans un joyeux brouhaha, où entraide et rires complices se disputent la vedette. Ils ont une certitude, celle d’avoir partagé un shooting d’inspiration incroyable. Le temps était avec eux, leur offrant de découvrir un lieu exceptionnel sous des ambiances complètement opposées. D’un brouillard épais au ciel bleu dégagé de ce début de soirée, le cadre était féérique.
Une team de passionnés avec un grain de folie indéniable, unie autour d’une wedding-planner déterminée, inspirante et si singulière. Des professionnels du mariage mus par l’envie commune d’oser, de partager, d’explorer et d’affirmer, chacun à sa façon, son art. Une expérience unique qui a permis à chacun de découvrir des personnalités riches et des talents complémentaires et a mis en exergue une cohésion d’équipe précieuse, que ce soit dans la construction de ce type de projet comme dans la perspective de l’organisation d’un mariage en grandeur réelle.
Une histoire à revivre, c’est certain !
Avec la super équipe de prestataires sans lesquels cette journée n’aurait pu exister :
La wedding-planner, wedding-designer et graphiste, organisatrice de rêve pour ce shooting au top : Marie, pour m-wedding-planner
L’acolyte-amie et assistante de choc, Elodie, pour Elms-eventxcom
Le photographe patient et empathique au possible : Antoine, pour Antoine Ollier Photographie
La fleuriste inventive et matinale : Delphine, pour Lilas Fleurs
La décoratrice à l’accent pétillant et aux idées géniales : Amandine, pour Cocotte et Coquette
L’officiante de cérémonie sensible, parfaite oratrice et véritable fée Clochette : Sylvia, alias Sissy, pour Les Cérémonies de Sissy
La dresseuse de ballons furtive et créative : Julie, pour Passion Deco by J
La créatrice de tutus fabuleux et autres merveilles : Harmonie, pour la Tutullerie
La pâtissière bondissante et si douce : Marine, pour Créations by Marine
Le duo de cuisiniers de choc, fun et dynamique : Hugo et Gabriel, pour Sando truck
La MUA à l’écoute et professionnelle jusqu’au bout des ongles : Marine, pour M’toi, l’Atelier des femmes
La coiffeuse magicienne et astucieuse : Romane, pour l’Hair Libre
La créatrice de bijoux : Joaillerie Hébert
Et le couple star, légèrement « barré » dixit Sissy, Léa, pour Tout pour nous, une mariée douce et espiègle et Julien, son amoureux, charismatique et taquin.
Un récit écrit par Isabelle, pour Isabelle Piriou- Écrivain de vos événements : « Un exercice un peu différent des prestations que je réalise dans le cadre de mariages auxquels j’assiste. Mais finalement pas si éloigné… Après m’être immiscée en mode petite souris dans cette folle aventure d’un jour, je me suis attachée, à travers ces quelques lignes, à retranscrire l’atmosphère, en saisir les grands moments, à attraper au vol les petits instants volés, à décrire la décoration, à dépeindre le cadre et surtout à surprendre et révéler les émotions de cette joyeuse équipe de prestataires tout au long d’un shooting exceptionnel. Une histoire de rencontres et de synergie d’une grande richesse ! Ce fut un réel plaisir que de partager cette expérience et de la conter pour s’en souvenir et pourquoi pas ouvrir la porte à d’autres partages professionnels… »